L’assurance vie est un produit d’épargne très plébiscité. Ce placement permet d'épargner de l’argent et de percevoir en plus des intérêts. L’assuré peut choisir d’effectuer des versements réguliers ou irréguliers. Et le souscripteur peut récupérer quand il le souhaite le capital déposé, ainsi que ses intérêts cumulés.
Le contrat d’assurance vie prend fin automatiquement quand le souscripteur décède. Les bénéficiaires désignés bénéficient alors du capital présent sur le livret. Mais un contrat d’assurance vie peut aussi se fermer à tout moment, à la demande de l’épargnant, en demandant un rachat total. Il existe deux types de placements en assurance vie :
Il est important de faire le point sur vos besoins personnels avant de souscrire à un contrat d’assurance vie. Pour comparer une assurance vie avec une autre, vous devez l’envisager comme un moyen d’épargne ou de transmission dans un cadre fiscal spécifique. En effet, les avantages pour une succession sont importants. Il s’agit aussi d’un placement intéressant, notamment sur le long terme. Selon votre utilisation, différentes formules sont possibles pour trouver la meilleure assurance vie.
Ces derniers peuvent se servir de l’argent comme bon leur semble, mais déjà comme d’une couverture pour régler les frais immédiats. Les frais d’obsèques et de droits de succession représentent souvent une lourde charge pour les familles endeuillées. L’assurance en cas de décès simplifie également la transmission du patrimoine au sein des membres bénéficiaires, souvent issus d’une même famille. Ce contrat légal gère ainsi plus facilement les frais inhérents au décès. Il offre aussi la possibilité de conserver un même niveau de vie dans un premier temps. Selon les besoins et le montant du capital, l’argent peut également servir à payer les études supérieurs des enfants par exemple.
Assurance vie et décès
L’assurance vie reste un moyen d’épargne pouvant s’utiliser de différentes manières. Outre le fait de placer de l’argent pour financer un projet ou préparer sa retraite, il offre des avantages fiscaux importants . Et c’est aussi un excellent moyen de transmettre du capital sécurisé ou d' organiser une rente viagère.
Une assurance vie vous permet de bénéficier d'avantages très intéressants, comme notamment :
● L’exonération de droits de succession : la souscription à une assurance vie donne le droit à une fiscalité avantageuse dans les droits de succession. L’argent versé aux héritiers n’entre pas dans les droits de succession du défunt. Seules les primes versées après 70 ans et au-delà de 30 500 € sont imposables.
● Une imposition intéressante : Les contrats d’assurance vie de plus de 8 ans bénéficient en plus d’un régime très favorable en termes d’imposition . Ce régime intéressant se consulte en détail au sein de l’article 125-0 A du code général des impôts. Il est toutefois possible de bénéficier d’une exonération de l’impôt sur le revenu après un licenciement, une invalidité du bénéficiaire ou d’une retraite anticipée.
● Une réduction d’impôt : quand le souscripteur est une personne handicapée. Dans ce cas, 25 % des cotisations versées peuvent faire l’objet d'une réduction d’impôt sur le revenu, dans la limite de 1525 € versés par an, avec 300 euros à ajouter par enfant à charge.
Plusieurs variables sont à prendre en compte dans le choix de son assurance vie. Simuler une assurance vie cohérente, c’est opter pour une formule avec une durée adaptée et des options de sortie qui vous correspondent. Ces options de sortie peuvent alors se faire sous la forme d’un capital versé ou d’une rente régulière par exemple.
Différents risques sont aussi à prendre selon le support choisi. Si les contrats souscrits en euros offrent un capital garanti, ce n’est pas le cas pour l’argent investi en unité de compte. Tout dépend donc du risque que l’on est prêt à prendre pour le placement de son argent. Dans tous les cas, les contrats d’assurance vie sont régis par le code des assurances en termes de réglementation.
Et si le rendement moyen selon le type de contrat reste important, la connaissance des frais inhérents à chaque contrat l’est tout autant. Ces frais restent déterminants pour choisir la meilleure assurance vie.
Il existe deux grands types de contrats d’assurance vie : le contrat individuel ou le contrat collectif.
Le contrat d’assurance vie individuel est un contrat direct entre l’assureur et son assuré. Comme les caractéristiques du contrat ne peuvent pas se modifier sans l’accord de l’épargnant, la formule reste sécurisante.
Le contrat d’assurance vie collectif fait intervenir un intermédiaire. Le distributeur du contrat se définit comme personne morale, souscripteur du contrat auprès de l’assureur. Les épargnants peuvent ensuite adhérer à ce contrat de groupe. Ce type de contrat est moins sécurisant car le distributeur peut en changer les conditions sans avoir besoin de l’accord des épargnants. Les frais de gestion peuvent par exemple augmenter, tout comme les frais de versement, rendant alors le contrat moins rentable. Il existe de nombreux contrats d’assurance vie collectifs. On distingue AFER, Fortuneo Vie, BforBank vie, Linxea Vie, Linxea Spirit, Boursorama vie, Evolution vie du site assurancevie.com.
Différents frais sont à prévoir pour une assurance vie. Que ce soit à l’ouverture, pour la gestion de l’assurance vie ou à sa clôture, prévoyez des frais. Et selon l’usage que vous souhaitez en faire, ne sous-estimez pas ces frais.
Il faut savoir que dans le cadre d’une création d’assurance vie, il faut prévoir des frais d’ouverture. Ils sont ainsi réglés en une seule fois lors de la création du contrat.
Sur chaque somme versée, des frais de versement s'appliquent ainsi à chaque fois. Dans tous les cas, le montant de cette somme ne peut pas dépasser 5 %. Si vous versez 2000 € avec un taux de 4 %, le montant réel affiché sur votre contrat d’assurance vie ne sera que de 1920 €.
Mais au moment de comparer votre assurance vie, sachez que vous pouvez renégocier vos frais de versement. Vous pouvez plus facilement négocier ce prélèvement forfaitaire si l’apport initial se veut important, avec des versements réguliers. Et la négociation sera d’autant plus simple si vous faites le choix d’un investissement dans des supports non garantis.
Chaque année, un forfait permet de payer la gestion du contrat. Ce montant correspond à un pourcentage du solde du compte, pouvant aller de 0,35 % à 1 % pour les fonds en euros.
En ce qui concerne les unités de compte, les frais interviennent en deux fois. Le premier prélèvement correspond aux frais de gestion selon le temps passé et le nombre d'opérations. L’assureur effectue en plus un autre prélèvement dans un second temps.
Si résilier son contrat d’assurance vie est gratuit, des frais s'appliquent en fonction des derniers versements. Ainsi, selon la durée de souscription de votre contrat, vous pouvez avoir des frais pour la résiliation de votre contrat d’assurance vie.
Si vous prenez un gestionnaire pour gérer votre contrat d’assurance vie, des frais de mandat sont aussi à prévoir. Selon l’état du marché, ce dernier se charge d’investir sur les fonds afin de faire fructifier votre épargne. Pour un contrat multisupport, cette aide est très pratique. Les frais se paient annuellement, généralement entre 0,10 % et 0,40 % des capitaux gérés.
Dans le cadre d’un contrat en unités de compte, les frais d’arbitrage interviennent à chaque opération réalisée. Le prélèvement de ces frais opère pour chaque changement, que ce soit une assurance vie en ligne ou non. Il arrive qu’un nombre d’actions soit offertes, tout en restant limité à un ou deux arbitrages annuels, parfois trois.
Il est possible de gérer soi-même ses actifs. Des aides existent pour faire les bons choix, parfois gratuites, parfois payantes dans un contrat d’assurance en cas de vie. Le bénéficiaire désigné dans le contrat peut avoir accès à l’arbitrage automatique, à la sécurisation des plus-values, au stop-less…
Le capital présent peut se récupérer sous la forme de rachat. Cette sortie anticipée se paye parfois, même si cela reste rare. Dans tous les cas, ces frais interviennent uniquement pour un contrat récent de moins de 10 ans et dans une limite de 5 %.
Pour la fiscalité de l’assurance vie , tout dépend depuis combien de temps vous possédez votre contrat. Sachez que :
● Le versement d’argent déclenche un prélèvement forfaitaire non libératoire de 12,8 %.
● Les gains obtenus sont imposés en fonction de la durée de détention de votre assurance vie. Comptez un barème progressif ou bien un taux forfaitaire de 7,5 % lors de la déclaration de revenus.
Pour des versements effectués avant septembre 2017, un autre régime d'imposition s'applique.
Outre le rendement moyen et ce qui est défiscalisé, voici d’autres questions souvent posées au sujet de l’assurance vie.
Même si l’on sait que l’assurance vie reste un placement de longue durée, vous pouvez tout à fait effectuer des retraits à tout moment. On parle alors de “rachats”. Mais malgré le nom, il n’y a rien à payer à part les frais réglementés. L’épargnant récupère alors son argent comme un compte de placement.
Il est possible de récupérer son argent de trois façons. Pour tout récupérer d’un coup, on parle de rachat total. Pour récupérer une partie, on parle de rachat partiel. Mais pour recevoir petit à petit son argent comme une rente chaque mois, on parle de sortie en rente. Ce système intéressant s’utilise notamment comme complément de retraite par exemple.
Si des bénéficiaires ont été désignés par l’assuré, ils touchent la somme épargnée à son décès. Si aucun bénéficiaire n’a été renseigné de son vivant, les héritiers directs se partagent la somme avec le patrimoine du défunt.
Un contrat mono-support n’offre qu’une possibilité de placement. À l'inverse, un contrat multisupport permet de placer son argent sur au moins un fonds en euros, mais aussi d’autres supports en unités de compte.